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Ce film, de la série L’art fait du bien, cherche à démontrer comment la découverte, la pratique et l’amour de la danse et de la musique peuvent faire une différence dans la vie des gens.

Le contact avec ces formes d’art laisse très souvent une trace dans la tête et dans le cœur. Ces traces sont indélébiles et profondes, parce que l’art fait réfléchir, l’art humanise, l’art fait rêver, l’art émerveille, l’art fait plaisir, l’art soulage, apaise, divertit, réunit!

On suit des gens pour qui la musique a été une planche de salut. On fait la connaissance d’Alexender, un jeune élève de l’École St-Luc. Grâce au programme de musique de cet établissement de Montréal, Alexander a pu vaincre sa timidité et devenir un leader au sein de son orchestre. On découvre aussi les multiples talents de Siou, qui participent aux activités des Impatients, cet organisme qui offre aux gens souffrant de problèmes de santé mentale de vivre des expériences artistiques leur permettant de gagner de la confiance et d’exprimer leurs émotions. Et comme la musique se pratique très bien en groupe, on découvre que cinq membres du Chœur Métropolitain font partie d’une même famille : les Lafortune. La musique a réuni le papa, la maman et les trois enfants.

Dans ce documentaire on découvre également des gens pour qui écoutent de la musique et se mettent à danser et bouger. On rencontre Marie-Pierre, qui souffre de sclérose en plaques, et qui a pu revivre sa passion de jeunesse grâce au Projet RAD, une école de danse pilotée par Luca Lazylegz Patuelli, qui donne la chance aux jeunes souffrant de problèmes de mobilité de danser au son de la musique hip-hop. Puis, on fait la connaissance de David, ce jeune homme qui a connu la rue et les problèmes de toxicomanie. David est un danseur. La danse lui fait du bien. Il participe à une expérience de danse-thérapie organisée pour les gens vivant des difficultés économiques. Finalement, on entre à l’école Pas de géants, pour y assister à des séances de danse-thérapie avec de jeunes adultes autistes. Ismaël en particulier, danse et bouge pour se connecter au réel, avec le support de Rosamaria, sa thérapeute.

Parallèlement à la rencontre des personnages principaux, L’art fait du bien fait une analyse plus approfondie de la situation par l’entremise d’entrevues avec différents intervenants, experts et praticiens. Des artistes, tels que Marie-Élaine Thibert, Yannick Nézet-Séguin, Geneviève Guérard et Jose Navas témoignent également de la place qu’occupe l’art dans leur vie, et la place que leur art occupe dans la société.

Le film L’art fait du bien 3 porte donc sur ces personnes, pour qui la danse et la musique est un spectacle, mais aussi une démarche qui leur permet de développer tous leurs potentiels au sein d’un groupe. Ils méritent nos applaudissements chaleureux.

L’art fait du bien 3 est le dernier volet d’une trilogie documentaire, fruit d’une collaboration avec le Centre national de danse-thérapie des Grands ballets canadiens de Montréal. Le premier volet, fait en collaboration avec le Musée des Beaux-arts, portait sur les arts visuels. Le second volet portait sur le théâtre et le cirque et étaient réalisés avec le Théâtre du Nouveau Monde et le Cirque du Soleil.

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